Centraide s’élève contre la pauvreté et l’exclusion

Pour leur première collaboration, Centraide du Grand Montréal et Rethink lancent une campagne de notoriété, à l’aube du 50e anniversaire de l’organisation. 

Intitulée simplement « S’élever », la campagne présente des situations typiques de pauvreté et d’exclusion sociale dans le Grand Montréal. On y voit une personne en situation d’itinérance, une personne âgée seule, une victime d’intimidation, une famille immigrante victime de profilage et un homme en détresse psychologique. Alors qu’ils semblent porter seuls le poids de leur situation, une figure représentant Centraide et les travailleuses et travailleurs du communautaire les aide à se relever littéralement et figurativement. On les voit alors s’envoler, n’ayant plus à porter seuls le fardeau de leur situation.

« L’envol est une allégorie parfaite pour démontrer l’action concertée de Centraide, qui soutient 350 organismes venant en aide aux personnes vulnérables dans le Grand Montréal », énonce Julie Gagné, vice-présidente, marketing et communications de Centraide du Grand Montréal. « On voulait lancer un message lumineux et empreint de bienveillance mais aussi percutant. Les enjeux sociaux tels que ceux présentés dans la publicité doivent être au centre des préoccupations et des discussions. » 

L’offensive est déclinée en messages télé et web 60, 30 et 15 secondes, en plus d’être appuyée par des exécutions statiques en affichage, imprimé ainsi que des exécutions sociales et des placements numériques. « C’est facile quand il est question de pauvreté et d’exclusion de sombrer dans le misérabilisme ou la caricature », lance Maxime Sauté, directeur de création chez Rethink. « En montrant l’envol de manière littérale, on dépeint un portrait réel, mais ancré dans l’espoir ».

 

Les messages marquent aussi un changement de cap pour Centraide, qui utilise maintenant son nom comme un verbe, portant davantage à l’action : À go, on Centraide. « En plus d’augmenter la mémorabilité, on montre qu’on passe à l’action », conclut Julie Gagné.